L'émotion est évidemment grande au sein des associations de parents. Ce combat n'est pas nouveau : En 2014, sous l'impulsion d'Eva pour la vie et d'une poignée d'associations de parents portant le prénom de leurs enfants (Aidons Marina...) , Jean-Christophe Lagarde était le premier député à déposer une PPL sur le sujet, visant à créer une taxe mineure sur le C.A des industriels du médicament, pour allouer environ 20 millions d'euros par an (sur 60 milliards d'euros/an de chiffre d'affaires en France). En 2021, ce sont plus de 100 associations de parents, regroupés au sein d'une fédération à 100% bénévole, Grandir Sans Cancer, qui se mobilisent pour cette recherche.
Le fléchage de fonds de 5 M€/an dédié à la recherche sur les cancers pédiatriques montrait son efficacité, mais le curseur n'était pas suffisant. D'ailleurs, dès 2018, plusieurs députés avaient tenté d'obtenir entre 15 et 20 millions d'euros par an, notamment Benoit Simian, Eric Woerth, Eric Diard et toujours Jean-Christophe Lagarde (UDI) sans doute fier que sa collègue Béatrice Descamps ai réussi à obtenir une telle victoire, inattendue.
Avec ces moyens nouveaux, les associations peuvent espérer qu'il n'y ai désormais plus besoin de choisir entre plusieurs bons projets de recherche, plusieurs équipes de recherche qui trop souvent, passaient en dernier. Alors qu'elles oeuvrent sur un sujet essentiel : chercher pour sauver plus de vies d'enfants. Un vote confirmé, après une navette parlementaire au Sénat, par le gouvernement le 10 décembre 2021.