Parce qu'il faut soigner plus d'enfants, mais qu'une vraie politique de prévention doit AUSSI être mise en place, Eva pour la vie a décidé de financer l'étude HAPPI, visant à rechercher des pesticides dans les poussières de chambres d'enfants, d'écoles. De lieux de vies entretenus où nos enfants devraient se sentir en sécurité.
Nous avons fait ce choix, en veillant à ce que les analyses soient effectuées d'une façon crédible. Par exemple, en n'effectuant pas des analyses trop proches des vignes. Les résultats - de 11 à 21 pesticides, dont plusieurs interdits depuis plus de 10 ans - nous ont choqué. Et poussé à accepter des demandes d'interview, dont celle du rédacteur en chef de Cash Investigation, qui a interrogé Stéphane Vedrenne, co-fondateur d'Eva pour la vie, et papa d'Eva (vers la minute 30 de l'émission).
L'Etat doit s'engager pour le financement de la recherche en pédiatrie. Mais il doit AUSSI, et c'est strictement complémentaire, s'engager pour faire reculer le nombre d'enfants diagnostiqués de cancers, et de maladies où les facteurs environnementaux ne sont pas innocents. Nous aurons, dans les prochains jours, l'occasion de reparler de cet aspect.